海关和移民局加强检查,以应对西班牙政府对非法跨境工人的投诉。
伪造跨境工人的问题持续存在,在西班牙政府要求迅速解决的压力下,措施已经启动。边境警员接到命令,要加大对过境人员的检查,而移民局则需更严格审核工作许可申请,以确保所有文件合法合规,杜绝不正当行为。
数周以来,安道尔海关更加注意那些每天同一时间进出境的车辆。同时,移民局被要求仔细核查,确保非欧盟人士确实持有西班牙合法居留许可,而不是仅仅凭借住址登记。
长期以来,每天早晨跨境来安道尔工作的非欧盟人士是公开的秘密。警方表示,早就发现有相同人员日复一日过境,显然在无合格文件的情况下从事工作,但因多种原因迟迟未采取行动。
必须依法办事
安道尔企业联合会(CEA)严厉批评建筑业部分企业非法雇佣在拉塞乌德乌尔赫尔(西班牙)招募的非欧盟工人。CEA主任 Iago Andreu 表示,政府已确认存在违规情况,但没有证据显示安道尔公司直接参与。
他说:“有些人因找不到安道尔住房而住在塞乌——这已经违法;但企业若系统性地助长这种情况,则完全不同。”他要求“严格遵守法律”。
安道尔承包商协会(ACODA)则表示没有直接信息,但坚决反对任何企业不当行为,并强调要加大管控和监督,保障透明、公平的劳动条件,改善行业形象,保护工人权益。
最大受害者
受害最深的是非欧盟工人,主要来自哥伦比亚、秘鲁和阿根廷。安道尔阿根廷人协会主席 Ponce 抨击这种行为长期存在,即使政府已对违规企业罚款,许多公司仍旧屡犯,因为“罚款比合法经营便宜”。
他称,跨境车辆将受到更严格监控。
Ponce 指出,往往是中介公司推动建筑业的非法雇佣。处于弱势的工人因害怕失业或暴露身份,很少举报,导致出现“必须去塞乌以现金信封形式领取部分工资,且往往晚发十五到二十天”的不人道情况。
安道尔哥伦比亚人协会主席也证实,他们长期举报非法行为,但未直接掌握具体企业参与非法跨境雇佣的证据。
秘鲁人协会主席 Lorenzo Castillo 补充说,他未听说此类案例,但听过有工人出于自愿去塞乌的情况。
More Border Control
Customs and Immigration tighten checks to detect irregular cross-border workers following complaints from the Spanish government.
The issue of “false frontier workers” persists, and under pressure from Spain demanding a quick solution, measures have begun. Border agents have been ordered to intensify checks on people crossing, while Immigration must scrutinize work permit applications to ensure documentation is in order and irregular practices are avoided.
For weeks, Andorran Customs has been paying closer attention to vehicles that follow repetitive patterns, such as entering daily at the same time. Immigration has also been instructed to check that non-EU citizens truly hold residence permits in Spain, and not just a simple registration of address.
The phenomenon of non-EU workers crossing every morning to work in Andorra was an open secret. Police sources confirm they had long detected the same individuals crossing daily, clearly working without proper documentation, but action had not been taken until now.
Doing Things Right
The Andorran Business Confederation (CEA) harshly criticized some construction companies allegedly benefiting from irregularly recruited non-EU workers from La Seu d’Urgell. Its director, Iago Andreu, explained that the government had confirmed irregular cases but they had no proof that Andorran companies were behind them.
“One thing is that some people, unable to find housing in Andorra, end up living in La Seu – which is already irregular – but it is quite another for companies to systematically encourage this,” Andreu denounced, calling for “strict compliance with the law.”
The Andorran Contractors’ Association (ACODA) stated it had no direct evidence but positioned itself firmly against any malpractice. It also stressed the need for stronger controls and supervision to ensure fair and transparent labor conditions, protecting both the sector’s image and workers’ rights.
The Main Victims
The biggest victims of these abusive practices are non-EU workers, mainly Colombians, Peruvians, and Argentinians. The president of the Argentinians’ Association in Andorra, Ponce, denounced that these practices have long been known, and despite fines imposed by the government, many companies keep repeating them because “it is cheaper to pay the fine than to do things properly.”
Vehicles crossing the border regularly will now be more closely monitored.
According to Ponce, intermediary companies are often behind this illegal recruitment in construction. Vulnerable workers rarely report abuses for fear of losing their jobs or exposing their status. This leads to inhumane situations such as “having to collect part of the salary in cash, in envelopes, in La Seu, 15 or 20 days late.”
The president of the Colombians’ Association confirmed that they have long reported illegal practices, though they have no direct evidence of companies hiring false frontier workers.
The Peruvians’ Association president, Lorenzo Castillo, added that while he has not heard of such cases specifically, some workers voluntarily go to La Seu.
Plus de contrôle à la frontière
La douane et le service d’Immigration renforcent les contrôles pour détecter les travailleurs frontaliers irréguliers, face aux plaintes du gouvernement espagnol.
Le problème des « faux frontaliers » persiste et, sous la pression de l’Espagne qui exige une solution rapide, des mesures ont été mises en place. Les agents frontaliers ont reçu l’ordre d’intensifier les contrôles, tandis qu’Immigration doit examiner plus attentivement les demandes de permis de travail pour garantir la régularité des documents et éviter les pratiques illégales.
Depuis plusieurs semaines, la Douane andorrane surveille de près les véhicules aux habitudes répétitives, comme entrer chaque jour à la même heure. Parallèlement, Immigration a reçu l’instruction de vérifier que les ressortissants extracommunautaires disposent réellement d’un permis de séjour en Espagne, et non seulement d’un simple empadronamiento.
Le phénomène de travailleurs extracommunautaires franchissant chaque matin la frontière pour travailler en Andorre était un secret de polichinelle. Des sources policières confirment que ces personnes étaient repérées depuis longtemps, travaillant sans documents adéquats, mais que, pour diverses raisons, aucune action n’avait été entreprise.
Faire les choses correctement
La Confédération Empresarial Andorrana (CEA) a vivement critiqué certaines entreprises du bâtiment qui profiteraient de travailleurs extracommunautaires recrutés de façon irrégulière à La Seu d’Urgell. Son directeur, Iago Andreu, a expliqué que le Gouvernement avait connaissance de situations irrégulières, mais sans preuve de l’implication directe d’entreprises andorranes.
« Qu’il y ait des personnes qui, faute de logement en Andorre, s’installent à La Seu – ce qui est déjà irrégulier – est une chose ; qu’une entreprise favorise cela de manière systématique en est une autre », a dénoncé Andreu, réclamant « le strict respect de la loi ».
De son côté, l’Association des Entrepreneurs de Construction d’Andorre (ACODA) a affirmé ne pas disposer d’informations directes mais se positionner clairement contre toute mauvaise pratique. Elle a aussi défendu l’intensification des contrôles et des mécanismes de surveillance afin de garantir des conditions de travail justes et transparentes, protégeant ainsi l’image du secteur et les droits des travailleurs.
Les grands perdants
Les principales victimes de ces abus sont les travailleurs extracommunautaires, surtout Colombiens, Péruviens et Argentins. Le président de l’Association des Argentins en Andorre, Ponce, a dénoncé ces pratiques connues depuis longtemps et souligné que, malgré les amendes infligées par le Gouvernement, beaucoup d’entreprises récidivent car « il est plus rentable de payer l’amende que de respecter la loi ».
Les véhicules traversant fréquemment la frontière seront désormais plus surveillés.
Selon Ponce, ce sont souvent les entreprises intermédiaires qui favorisent ce type de recrutement illégal dans la construction. Les travailleurs vulnérables portent rarement plainte, de peur de perdre leur emploi ou d’exposer leur situation, ce qui entraîne des conditions inhumaines comme « devoir aller chercher une partie du salaire en liquide, dans des enveloppes, à La Seu, avec quinze ou vingt jours de retard ».
La présidente de l’Association des Colombiens en Andorre a confirmé qu’ils dénonçaient depuis longtemps des pratiques illégales, sans disposer toutefois de preuves directes contre des entreprises.
Le président de l’Association des Péruviens, Lorenzo Castillo, a souligné pour sa part qu’il n’avait pas entendu de plaintes sur ce point précis, mais bien de cas de travailleurs s’installant volontairement à La Seu.
https://www.diariandorra.ad/nacional/250928/mes-control-frontera_180904.html